mercredi 30 octobre 2013

Êtes-vous livre ce soir ? (28 octobre 2013)



La Compagnie de la Cordée vous donne rendez-vous le samedi 15 février 2014 à 18h30 à l'espace culturel de Fayence (Var) pour une veillée littéraire, "Êtes-vous livre ce soir ?"
Proposé par le réseau des médiathèques MEDIATEM (St Raphaël - Pays de Fayence), cet événement s'inscrit dans le cadre de la manifestation "Culture en chemin" dont vous pouvez consulter l'intégralité du programme ici.
Plus de précisions très prochainement !

R.I.P. L.M.D.M. (ou IN MEMORIAM) (3 décembre 2012)

De Fayence à Cucuron, en passant par Annecy, Dourdan ou Marseille, nous avons eu l'immense privilège de vous présenter, pendant presque trois ans, Sophie Larguit, Serge Lemoine, Léon Barbin (dit «Le Beau Léon») ou Victoria Raillon... Privilège de faire (re-)vivre des morts qui ne prennent vie que parce qu'ils sont morts ! Paradoxe magnifique du théâtre, mais paradoxe sublimé par le génie de Patrick Kermann. Il va de soi que la première de nos reconnaissances va vers lui, auteur fabuleux qui a su décrire si justement la vie de ces morts si banals et si exceptionnels par leur banalité, justement. Il est évident que cette aventure nous a apporté mille joies, mille plaisirs, mille rencontres... Certains (comme moi !) trouveront peut-être troublant que la dernière représentation de cette Mastication des morts, le 1er décembre 2012 à Cucuron (Vaucluse), fut donnée dans une salle nommée «l'Eden» ! Mais quoi de plus logique, finalement ? N'ont-ils pas mérité le paradis, les Vinchon, les Rouart, les Duchamp (de St Aignan) ? Bien sûr que si !


Notre grande joie, aura été toutes ces couronnes de fleurs reçues tout au long de ce parcours dans l'au-delà ! Naïvement, nous avons d'abord cru qu'elles nous étaient destinées ces fleurs, tout comme ces louanges ou ces applaudissements ! Mais non, ce n'était pas pour nous, c'était pour eux, pour toutes les Morétaines, pour tous les Morétains enterrés non loin de la tranquille rivière Raguse ! Bien sûr ! Aimée Dupont (Épouse Nadin) nous avait d'ailleurs prévenus : elle n'avait rien contre les fleurs et les couronnes ! C'est vrai que c'est plus gai, non ?
Vous aurez été un peu plus de 4000 à venir vous recueillir dans la joie, l'émotion, le rire ou la gravité sur ou à côté des tombes du petit cimetière itinérant de Moret-sur-Raguse : au nom des Morétaines-z-et Morétains cité(e)s plus haut, nous tenons à vous remercier le plus profondément, le plus chaleureusement possible. Sans vous et vos dépôts de gerbes d'enthousiasmes multicolores, nous n'aurions pu vous colporter ces morts joyeuses ou tristes, et ces morts eux-mêmes, si proches de nous tous. Merci.


Comme l'a très justement écrit Corine, reprenant un autre génie nommé Jean Anouilh, nous sommes désormais «inconsolables et gais». Inconsolables d'abandonner un spectacle aussi jouissif que celui-ci, bien sûr, mais incontestablement gais parce que nous savons finalement que tous les défunts de Moret-sur-Raguse seront éternellement condamnés à vivre ! Grâce à d'autres troupes, d'autres comédiennes et comédiens, d'autres décors, d'autres Morétains même (que nous avions laissés dans leur caveau de papier). Oui, elle est aussi là notre joie ; savoir que la Compagnie de la Cordée n'aura été que le jouet, le pantin du Dieu Kermann qui a su merveilleusement nous manipuler afin que nous donnions vie à notre tour à ces marionnettes sépulcrales. Chapeau bas, Monsieur Kermann ! Vous nous avez bien eus ! C'est sûrement pour cela qu'à chaque représentation, "on se sentait comme qui dirait bizarre..." Mais nous sommes restés sages. Pas question de se révolter, ni pour cela, ni pour "l'ostentation ornementale des caveaux de la classe possédante" ! N'est pas Pascal Grangeon qui veut ! On en aurait sûrement perdu la tête !
Non, nous avons su garder les pieds «sous» terre, et c'est heureux.
Comme nous sans doute, vous n'aurez rien appris de la mort en parcourant les allées tonitruantes de cette nécropole agitée de Moret-sur-Raguse. Non, en fait, la mort, comme Jacques Rimey, on ne sait pas vraiment.
Mais la vie, là oui, on sait... Là, oui, on sait la vie.

Yves


L'ouvrage "La mastication des morts" de Patrick Kermann est édité chez Lansman Editeur

Echelle... de valeurs (18 septembre 2012)

Voilà, nous revenons d’Annecy. C’est beau Annecy, c’est même très beau. Nous y sommes allés pour jouer La mastication des morts, de Patrick Kermann, (pour la 26ème fois) dans le cadre du III° Festival « Sur un Plateau », évènement organisé par l’association Artissimo. C’est beau Annecy ! Un joyeux festival, totalement décomplexé, minutieusement préparé par une bande de « théâtreux » comme on les aime : humbles avant tout, humains, drôles, vifs, généreux, ouverts et… rouges-banane !

C’est beau Annecy !

C’est d’autant plus beau, Annecy, qu’on a failli la manquer. A cause d’une misérable échelle, à cause d’une misérable salle de spectacle vieillotte, pour ne pas dire d’un autre âge. Une piteuse salle comme on en voit beaucoup. Polyvalente, comme on dit. Tellement polyvalente qu’on n’a absolument pas envie d’y foutre les pieds. Polyvalente, donc moche (en plus !) Polyvalente et sans équipement (pour que ce soit encore plus polyvalent ?!) Deux ou trois projecteurs moyennâgeux, des rideaux caca d’oie hideux, et aucun régisseur ou responsable pour faire vivre cette sale salle. La polyvalence ne donne décidément pas envie ! Et nous arrivons là, par une belle journée de juillet, enthousiastes, toujours, prêts à tout pour que le spectacle soit une réussite incontestable. Mais la polyvalence, ça casse aussi énormément l’enthousiasme, justement. A plus forte raison quand les hôtes, même s’ils sont de bonne volonté, incontestablement, vous laissent vous dépatouiller avec le rien, avec le néant. Alors on prend l’échelle, cette funeste échelle, pour monter tout là-haut régler ces maudits projos aux lampes grillées. C’est haut 7 mètres, très haut ! Enfin, tant bien que mal, on parvient au réglage du dernier… et là, catastrophe, cette putain d’échelle ripe des pieds, glisse d’un seul coup et c’est la chute ! De 7 mètres ! C’est haut 7 mètres ! De la scène, je vois Michel s’écraser au sol en criant ! L’horreur !! On se précipite auprès de lui, terrifiés ! Il grimace de multiples douleurs au dos, aux fesses, aux pieds, aux jambes, mais il vit, il bouge, il respire, il parle ! C’est un miracle ! Les pompiers arrivent immédiatement et l’emmènent très vite et très précautionneusement à l’hôpital de la ville. Nous sommes effondrés ! Effondrés et scandalisés par ces salles immondes délaissées par les instances municipales qui se foutent éperdument de la culture en général et du théâtre en particulier, et à plus forte raison quand celui-ci est labellisé « amateur » ! Polyvalence, polytraumatismes !
On annule évidemment la représentation. Nous qui devions ouvrir ce festival, nous nous retrouvons à plier décors et bagages, en attendant, fébriles, des nouvelles de l’hôpital.
Et enfin, Isabelle nous appelle et nous informe que Michel n’a rien de cassé, qu’il n’a que des multiples contusions, qu’il ne peut ni marcher ni se tenir debout mais qu’il n’y a rien de grave selon l’hôpital. Oui, un miracle.
C’était le 23 juillet. Un mois et demi avant Annecy.

C’est beau Annecy !

Mais allions-nous pouvoir nous y rendre ? Est-ce que Michel, alité la majeure partie du mois d’août, serait en mesure de jouer ? Rien n’était moins sûr. Devions-nous prévenir Artissimo d’une probable défection, alors que la promo du festival battait son plein ! Cruel dilemme !
Puis Michel est revenu de sa convalescence, plus ou moins en état, mais avec des douleurs dorsales lancinantes et une claudication pénible. Mais le bonhomme n’est pas du genre à se laisser abattre ! C’est le moins qu’on puisse dire ! Banco pour Annecy !

C’est beau Annecy ! 
C’est beau de vrais organisateurs de festivals, compétents, investis, impliqués ! Annecy, ça n’aura été que du bonheur ! Des rencontres inoubliables, des échanges chaleureux, des retrouvailles aussi ! Une ambiance chaleureuse, complice, entre troupes, entre troupes et organisateurs… Oui, que du bonheur !

C’est beau Annecy !

C’est beau un maire d’une ville de 50.000 habitants qui a une considération pour le théâtre, pour le théâtre amateur ! Un maire qui nous reçoit sous les ors de sa belle mairie pour saluer ce festival de théâtre amateur. « Sur un plateau » !
C’est trop rare pour ne pas être souligné. Un maire qui est très attentif à ses échelles… de valeurs ! ça rassure !

C’est beau Annecy !

Même quand rien n’est simple, comme par exemple quand notre régisseur Diarra est dans l’impossibilité de se libérer pour nous accompagner. Encore un obstacle. Mais un obstacle vite contourné par Cécile, Luciano, Gilles et les autres, qui nous garantissent que notre régie sera effectuée par quelqu’un de chez eux. Nous sommes évidemment un peu anxieux, avouons-le ; une régie, ce n’est jamais simple quand on ignore tout de la pièce jouée ! Et tellement important, tellement vital pour le spectacle ! Oui, nous avons un peu peur, c’est indéniable. Le régisseur qui officie à la salle Pierre Lamy, un certain Eric, vient nous rencontrer la veille, nous disant qu’il n’aime pas trop faire ce genre de boulots, d’autant plus qu’en la matière, il a vécu de fâcheuses expériences. On discute, on parlemente, on tente de le rassurer, on lui dit qu’on simplifiera la conduite… etc. Eric accepte le challenge ! Nous convenons d’un filage technique le samedi avant de jouer, une fois que tout serait réglé.
A l’heure convenue, le lendemain, nous installons nos décors et commençons à régler les projecteurs avec Eric, régisseur précis, dévoué, compétent et… providentiel ! Tout se passe le mieux du monde, y compris ce fameux filage technique. Nous n’avons pas besoin de nous étendre des heures pour expliquer nos effets : Eric comprend tout très vite et nous révèle, là encore, toute sa compétence en matière de spectacle. Mais bon, tant que la pièce n’est pas joué, on demeure réservé, c’est humain.

C’est beau Annecy !

C’est beau une salle encore vide dont la quasi-totalité des fauteuils arborent de petits autocollants indiquant les places réservées ! C’est grandiose ! ça donne le trac et c’est délicieux !

C’est beau Annecy !

C’est beau une salle pleine à craquer et un public qui réagit au quart de tour ! C’est beau, c’est art… issimo !! Les premières scènes s’enchainent et force est de constater que « notre » régisseur s’en sort comme un chef ! Qu’il est DANS le spectacle, qu’il est AVEC nous !! Génial !! ça roule, ça percute, ça remue… Nous savourons ces incomparables moments de bonheurs absolus à être sur scène face à un public si présent, si nombreux, si…, si… les mots nous manquent !

C’est beau Annecy !

Le salut arrive et nous sommes heureux de voir ce public lui-même heureux de notre prestation : suprême récompense ! Et Eric a tout simplement été … royal !
Je ne peux évidemment pas m’empêcher de lui rendre
hommage durant ce salut, et les autres Encordé(e)s avec moi, en demandant aux spectateurs de se lever, de se tourner vers la régie et d’ovationner Eric pour son superbe travail. C’était bien là la moindre des choses ! Parce qu’au-delà de son incontestable compétence, Eric est un type comme on aimerait en rencontrer beaucoup ! D’une gentillesse et d’un dévouement digne du Théâtre Amateur, celui qu’on aime, celui de ces improbables rencontres, bref, l’incomparable luxe du théâtre amateur !

C’est beau Annecy !

C’est un peu plus haut que les Alpes-de-Haute-Provence, la Haute-Savoie ; ça aurait pu nous effrayer de monter si haut… en cas de chute. Mais non, il y a décidément une certaine échelle de valeurs sur laquelle on se sent vraiment en totale sécurité.

C’est beau Annecy !

Merci Annecy… ssimo !


Yves Guillerault
pour la Compagnie de la Cordée

mardi 29 octobre 2013

La Mastication en Haute-Loire ! (12 juin 2012)


Notre prochaine représentation de La mastication des morts aura lieu loin de chez nous, puisque nous irons en Haute-Loire, au festival de Monistrol-sur-Loire !

On peut suivre la communication sur la page Facebook du festival ou encore sur l'évènement Facebook lui-même.
Et pour plus d'informations sur notre spectacle, vous pouvez évidemment consulter notre page "Mastication des morts" sur notre site.


La Cordée à la Croisée des Arts ! (3 juin 2012)

Même si les conditions d'accès se révèlent assez laborieuses, essentiellement pour des questions de sécurité et de décors à ignifuger impérativement, nous aurons la joie, ce samedi 9 juin à 21h00, de jouer dans cette toute nouvelle salle de St Maximin (83), "La Croisée des Arts" (infos)
Organisé par l'association SAGA-THEATRE, ce IV° Festival "Au Clair de la Plume", vous propose pas moins de 6 spectacles sur 3 jours, les 8, 9 et 10 juin.



Comme vous le voyez, nous y serons pour notre part, avec LA MASTICATION DES MORTS et, bien entendu, nous vous y attendons nombreux !
Rens & réserv. : 06.86.75.40.69

Nouvelle adresse électronique et postale ! (30mai2012)

Pour nous joindre par courrier postal, c'est désormais à cette adresse qu'il faut écrire :

Compagnie de la Cordée
240 E ancienne route de St Paul
83440 FAYENCE

Tel :

04.94.68.69.03 - 06.33.24.88.94

Quant au courriel, c'est celui-ci :


Le site Internet reste inchangé :


En Cordée Scènes ! 2012 : ça approche ! (9 mars 2012)

L'édition 2012 de nos rencontres théâtrales, en collaboration avec le Foyer Rural de Fayence-Tourrettes (Var), aura lieu les 30 et 31 mars prochains, avec un choix éclectique de spectacles amateurs aboutis pour petits et grands... 


- Vendredi 30 mars à 21h00 : "Après la pluie" par l'Entrée des Artistes (06) Toutes les infos sur le site de la compagnie

- Samedi 31 mars à 11h00 : "Chant pour Titine" par la Compagnie Bell'aâme (06) ; spectacle jeune public (à partir de 7 ans) ; Toutes les infos sur le site de la compagnie

- Samedi 31 mars à 17h00 : "L'allée du Roi" par le Théâtre de la Nacelle (83) Toutes les infos sur le site de la compagnie

- Samedi 31 mars à 21h00 : "Le malade imaginaire" par le T.R.A.C. Théâtre (84) Toutes les infos sur le site de la compagnie

Téléchargez le programme complet ici

On vous attend nombreux !! Et n'hésitez pas à diffuser l'information ! Merci d'avance !

Spectacles présentés à l'Espace Culturel de FAYENCE, salle Iris Barry.
Rens. & rés. : 04.94.76.58.15

La prochaine à Seillans ! (9 mars 2012)


Quelques dates (9 février 2012)


Changement d'adresse Internet (18 novembre 2011)

Juste un mot pour signaler notre changement d'adresse Internet, suite à nos déboires d'hébergement dont nous nous étions fait l'écho dans une précédente publication ; il faut désormais aller là et seulement là :


Merci de le faire savoir à ceux qui vous entourent et qui seraient susceptibles de visiter notre site !

De l'arbre au livre et du livre... à l'arbre (4 octobre 2011)

C'est dans le cadre de la Fête des Bibliothèques du réseau MEDIATEM (St Raphaël et Pays de Fayence - Var) que nous avons eu le plaisir et l'honneur de donner une lecture publique, ce samedi 1er octobre 2011, dans les jardins de la médiathèque de St Paul-en-Forêt.

Aux arbres !

En présence d'élus du canton de Fayence et des bibliothécaires du réseau MEDIATEM, sous un soleil estival, nous avons donné quelques extraits d'œuvres de Rezvani, Prévert, Corona, Ben Jelloun, ou encore Philippe Forcioli, sur le thème de l'arbre ou de la forêt.
Ce choix était lié à la thématique retenue pour le village de St Paul-en-Forêt (l'arbre et la couleur verte) dans le cadre de ces fêtes inaugurales du réseau MEDIATEM, où chaque village s'est vu attribuer un thème et une couleur.
Les organisateurs ont souhaité célébrer cet évènement saint-paulois avec la plantation, dans ce même jardin, de "l'arbre du savoir et de la connaissance" (le noyer).

M. Bouge, Mme Féraud et M. Bagur (Maire de St Paul-en-Forêt)
plantent l'arbre du savoir

Par ailleurs, de nombreuses animations émaillaient cette journée (ateliers pour enfants, jeux littéraires, dictée...) grâce à l'implication des responsables et bénévoles de la médiathèque. 
Même si le public participant fut moins nombreux qu'espéré, ce fut un bien joli coup d'envoi pour ce réseau de 15 médiathèques est-varoises.
Tout savoir sur MEDIATEM : http://www.mediatem.fr



Photos : Catherine Papone

Recherche site Internet, désespérément ! (25 septembre 2011)

Depuis plus d'une semaine maintenant, l'accès à notre site est impossible ! Il semblerait que notre hébergeur (iEuropa) ait été victime d'un putsch d'un autre hébergeur (Neva Telecom), sous prétexte d'une hypothétique liquidation judiciaire du premier ! Bref, une guerre commerciale dont nous sommes les victimes de manière inadmissible.
Pour plus d'infos, lire ci-après le courriel reçu de DigitalVox (iEuropa) :

ATTENTION : Actuellement tous les sites internet hébergés par iEUROPA font l'objet d'une tentative de détournement par NEVA TELECOM.
Depuis deux jours, cette société, anciennement prestataire de iEUROP sas pour l'hébergement des serveurs d'iEUROPA, a coupé tous les accès à iEUROPA aux clients et également aux administrateurs d'iEUROPA. 
Nous n'avons donc plus aucun accès à notre base clients pour vous informer par mail.
Cette société essaye d'effrayer les clients en présentant un dépôt de bilan et demande en plus aux clients de payer et transférer leur Nom de Domaine pour réactiver leur site !
Il s'agit d'un détournement d'actifs de la société DIGITALVOX qui a racheté depuis le mois de Juillet les actifs de la société iEUROP et toutes ses marques : iEUROPA, iFRANCE, iFRANCEPRO, iESPANAPRO  ....
Une communication sur ce rachat avec la présentation de la société était prévue la semaine prochaine.
DIGITALVOX a investi dans de nouveaux serveurs et a recruté du personnel technique pour répondre de façon plus efficace a vos demandes. 
IL N'Y A ABSOLUMENT PAS DE DEPOT DE BILAN ET VOUS NE DEVEZ SURTOUT NE RIEN PAYER ! 
Une procédure judiciaire est en cours à l'encontre de NEVA TELECOM.
Nous faisons tout le nécessaire pour que vos sites soient à nouveau en ligne dans les plus brefs délais. 
N'ayant plus accès, provisoirement, à notre base client, nous vous demandons donc de bien vouloir nous communiquer à l'adresse mail suivante toutes les informations concernant vos sites :
     - Votre ou vos Nom(s) de domaine
     - Votre Nom et Prénom
     - Votre adresse email (une adresse qui ne soit pas celle de votre site)
     - Votre Numéro de Téléphone
Nous avons mis en place des mesures techniques importantes pour vous assurer un hébergement professionnel de qualité, en toute sécurité.
Un dédommagement vous sera bien sûr proposé. 
Si malgré tout vous souhaitez quitter les nouvelles plateformes d'iEUROPA, notre équipe vous accompagnera dans cette démarche. 
Vous pouvez nous contacter :
         - Par mail : nous avons créé une adresse mail provisoire commercial.ieuropa@gmail.com
          ATTENTION : n'écrivez plus à ces adresses support@ieuropa.comou à support-pro@ieuropa.com nous ne pouvons plus accéder aux mails.
         - Par téléphone : 01 79 97 07 10
          Il n'a pas changé mais compte tenu du nombre d'appels vous serez parfois redirigés vers une boite vocale, laissez-nous vos coordonnées nous vous rappellerons.

Nous vous remercions de votre compréhension.

David CESAR
Directeur

Dans l'état actuel des choses, donc, toute notre actualité sera mise en ligne sur ce blog (Merci Overblog !)
Certes, il ne s'est pas passé grand-chose depuis notre dernière publication (été oblige), mais la rentrée a démarré sur les chapeaux de roues ; reprise de notre "Mastication des morts" à Aubagne, le 11 septembre dernier, dans le cadre du "Festival d'Avant la Pluie", puis samedi 24 au festival de La Valette.

Photos : Georges Lombardo

Pour ce qui concerne le premier, à Aubagne, ce fut un bien agréable festival, organisé par deux compagnies, "Les tréteaux du Charrel" et la "Troupe du Songe". Un festival très frais, spontané, chaleureux et convivial, concocté par une super équipe dynamique et vraiment sympathique. 
Quant à La Valette, festival organisé par le Théâtre de l'Eventail qui fêtait là le vingtième "millésime" de cet évènement, ça n'a été que du bonheur : un vrai théâtre confortable, un régisseur professionnel, une salle comble et un public enthousiaste, un accueil des plus chaleureux, bref, un sans-faute pour nos hôtes du Théâtre Marélios. Nous nous y étions déjà produits en 2003, avec "Mégaphonie" de Louis Calaferte, et ces retrouvailles, 8 ans plus tard, ont été bien agréables !
Encore un grand merci à tous les organisateurs !


Notre prochain rendez-vous, ce sera ce samedi 1er octobre à 11h30 à la médiathèque de St Paul-en-Forêt (Var) où nous aurons le plaisir et l'honneur de donner une lecture sur le thème de l'arbre. Cet évènement s'inscrit dans le cadre de la Fête des Bibliothèques, à l'occasion de l'inauguration du réseau des 15 médiathèques MEDIATEM (www.mediatem.fr) de St Raphaël et du Pays de Fayence.

Châtillon-sur-Chalaronne, première ! (6 juin 2011)


Nous en rêvions depuis des années, d'aller jouer là-bas, depuis 2003 exactement. Lorsque notre pièce "Mégaphonie", de Louis Calaferte, y avait été fortement pressentie puis finalement refusée, pour une question de critères de sélection. On avait retenté notre chance en 2006 avec "Naufrages" (un montage de deux textes de Jean-Michel Ribes et Slawomir Mrozek), mais là encore, notre demande n'avait pas retenu l'attention du comité de sélection.
Mais il ne faut jamais désespérer et encore moins baisser les bras ! Notre troisième candidature aura été la bonne, avec "notre" MASTICATION DES MORTS, de Patrick Kermann ! Le bonheur total : nous allions jouer au Festival de Châtillon-sur-Chalaronne !!
Nous sommes donc partis ce jeudi 2 juin de notre camp de base varois pour rejoindre cette si agréable et si jolie ville de Châtillon, fief, qui plus est, du théâtre amateur, avec un grand A !


Rencontre improbable d'ami(e)s très cher(e)s sur une aire d'autoroute !

Petit arrêt repas dans la délicieuse bourgade du Pouzin

Un voyage sans encombres et une arrivée dans l'après-midi qui allait nous permettre de voir le spectacle du soir, après s'être installés dans nos logements de circonstance : l'internat du Lycée Professionnel de mécanique de la ville. On constatera pendant ces 4 jours la parfaite logistique de l'organisation de ce festival... qui affiche, il est vrai, une expérience de 25 ans ! Ce n'est pas rien !


Le lendemain matin, vendredi, petite visite touristique de la merveilleuse église de Brou, aux abords de Bourg-en-Bresse : magnifique !
Retour à Châtillon, puis nous assistons aux divers spectacles de la journée, avec des questions de plus en plus précises quant à la sélection des pièces proposées... dans un Festival d'ampleur nationale, il faut le préciser.
Notre seule et unique récompense artistique durant ce séjour théâtral ne sera venue que de la représentation de la compagnie "Les Tréteaux de la Cumane" (venue de l'Isère), avec leur pièce "Le mandat", de Nicolaï Erdman : un vrai régal ! Des comédiens fabuleux, une mise en scène à "faire péter les vitres" et une scénographie à la fois simple et efficace ! De vrais Amateurs Majuscules qui font honneur à ce théâtre vivant, libre, original, simple mais ô combien travaillé, joyeux et surtout humble ! Qu'ils soient encore ici félicités pour leur sens du spectacle, tout simplement !
Pour ce qui nous concerne, nous devions "entrer dans l'arène" le samedi à 17h, dans la salle des fêtes du charmant bourg voisin de Neuville-les-Dames, à 5 km au nord de Châtillon. Un choix décidé par les organisateurs et légitimement induit par le statut de la communauté d'agglomérations locales.

La salle des fêtes de Neuville-les-Dames

Nous voici donc à Neuville dès 13h30 pour installer, régler... et découvrir le lieu. La scène est juste en terme d'espace, mais on a connu pire et nous nous adaptons sans trop de problèmes. Mais c'est côté loges que ça cloche ! Une espèce de minuscule réduit crasseux, encombré de vieux trucs et machins poussiéreux où nous nous bousculons pour nous costumer et nous maquiller, tant bien que mal, devant un miroir coincé au-dessus d'un évier "discutable" et à peine éclairé par deux ampoules d'une autre époque !

La loge(!) de la salle des fêtes de Neuville

On peut bien évidemment se féliciter de la multiplication des lieux de spectacles de ces rencontres théâtrales ; encore faudrait-il que les élus concernés ne se contentent pas de "filer la clef", mais qu'ils s'impliquent réellement dans cette noble action culturelle ! On ne leur demande pas le Châtelet ou la Scala ! Juste un peu de... ménage et de considération pour les compagnies qui viennent animer leur village.
Une fois de plus, on s'est adaptés. Oui, l'adaptation est bien le maître-mot de l'amateurisme théâtral : 'faut s'adapter, sans cesse. Tout comme on s'est adaptés à l'absence des organisateurs pendant notre installation ; personne n'est venu s'assurer, ne serait-ce que de notre présence et, éventuellement, de savoir si on avait besoin de quelque chose comme une ou deux bouteilles d'eau, par exemple. On s'adapte : on apporte nos bouteilles, quoi ! Heureusement que le technicien (employé spécialement et exclusivement pour la régie par l'organisation) fut présent... dans tous les sens du terme (encore merci à toi, Jean-Louis !)
Mais bon, on jouait dans le cadre de ce fameux festival et là était l'essentiel, non ?!
Soyons honnêtes : quand tout est réglé et que le public est là, on oublie tout ! Et heureusement !
Et il était au rendez-vous, le public ! Une salle comble qui "répond" dès les premières répliques et qui nous porte littéralement ! Les rires fusent, tout comme les silences (oui, oui !) pendant les scènes un peu plus graves. Nous sommes alors pleinement conscients de vivre un bon "millésime" de cette Mastication ! Notre plaisir ne faiblira plus jusqu'au salut où, apothéose, nous sommes ovationnés par le martèlement des pieds des spectateurs sur les gradins !


Photos d'Emile Zeizig (http://www.mascarille.com)

Certains spectateurs viendront même nous témoigner leur propre plaisir à l'arrière de la salle, tandis que nous démontons : elle est bien là, la récompense suprême !
Après avoir avalé notre plateau-repas, nous filons à "L'Etoile", superbe salle de Châtillon (où il nous aurait été plus qu'agréable de jouer !) pour assister au spectacle du soir. En préambule à celui-ci, l'Académie des Auteurs nous a régalés de ses mots pleins d'esprit et d'humour à l'occasion des 25 ans du Festival.
On pourra même déplorer que lesdits auteurs (au nombre de 6 !) ne soient pas restés sur scène toute la soirée, tant celle-ci a été longue et même quelque peu nauséabonde, de par un texte que nous qualifierons de "poussiéreux" et distillant des propos aux accents vaguement poujadistes.
Heureusement pour nous, nous avons pu rencontrer ensuite (et enfin !) deux comédiens des Tréteaux de la Cumane avec qui nous avons pu respirer autour d'un verre et parler de... THEATRE !
Et quelle joie le lendemain de recevoir encore des témoignages de spectateurs heureux !


Pour conclure, ce séjour aura été à la fois des plus agréables pour notre troupe, mais avec les mêmes questions que celles que nous nous étions déjà posées à l'issue de la Finale Festhéa, à Joué-les-Tours en octobre 2010 : quels sont réellement les critères de sélection pour ces grands événements théâtraux ?
Le théâtre amateur ne doit justement souffrir d'aucun à-peu-près, d'aucune complaisance sous peine de sombrer dans le copinage et le spectacle de patronage. Le public, les publics sont en droit d'attendre d'un festival national tel que celui de Châtillon des spectacles pour le moins aboutis. A nous, compagnies amateurs, d'avoir une exigence professionnelle du travail bien fait ; à eux, sélectionneurs, de nous y contraindre par une intransigeance et une rigueur sans faille.
Les Encordé(e)s

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En Cordée Scènes ! (20 février 2011)

En étroite collaboration avec le Foyer Rural de Fayence-Tourrettes, la Compagnie de la Cordée est heureuse de vous informer des prochaines rencontres théâtrales, "En Cordée Scènes".


Celles-ci se dérouleront les 18 et 19 mars 2011 à l'Espace Culturel de Fayence (Var), salle Iris Barry, et proposeront une programmation des plus éclectiques, aussi bien pour un public adulte que pour les enfants.



On peut d'ores et déjà réserver ses places en appelant le 04.94.76.58.15 du lundi au vendredi de 9h00 à 12h00.
A très bientôt, donc !

Festival de Puget : l'Argens fait le bonheur ! (14 novembre 2010)

Il nous fallait bien ça pour effacer la triste expérience Mandolocienne-Napouloise de la semaine dernière : un VRAI festival de théâtre, avec des "morceaux d'humains" dedans ! Et là, nous avons été servis... sur un plateau !!
Ce dix-neuvième millésime théâtral, orchestré par la troupe du Quiproquo emmenée par Paul Dugenet, n'a pas dérogé à la règle qui fait de ces rencontres théâtrales un évènement des plus agréables à vivre.
Certes, les conditions techniques sont idéales puisque le festival se déroule dans un vrai théâtre, l'Espace Victor Hugo, à l'équipement professionnel complet et entièrement mis à la disposition des troupes. Mais tout de même ! Ce n'est pas toujours le cas, peu s'en faut !
Et tout cela ne servirait pas à grand-chose sans la présence d'un régisseur à la hauteur qui, en plus de connaître son métier, sait accueillir les compagnies tout en se mettant à leur total service ! Une nécessaire chaleur vous est ainsi offerte quand l'Yves erre... au théâtre (oui, bon...)
Ce qui fait que toute la partie réglage se déroule sans problèmes ; la machine est bien huilée, c'est le moins qu'on puisse dire !
On ne parvient pas à la dix-neuvième édition d'un festival, quel qu'il soit, si la qualité n'est pas au rendez-vous ! Et là, elle l'est et il convient de le dire !
Ce n'est d'ailleurs pas non plus un hasard si le public ne s'y trompe pas, en y venant toujours en masse, suprême reconnaissance pour les organisateurs, bien sûr, mais aussi pour les compagnies théâtrales.
Là encore, pas d'exception à la règle : nous avons joué devant une salle pleine, pour notre plus grand bonheur ! Et pas devant un public léthargique comme on en rencontre parfois ! Non, un vrai public de théâtre, connaisseur, amoureux, proche, complice ! Qui réagit instantanément, qui fait partie du spectacle, qui est quasiment en osmose avec les comédiens ! Rien que du bonheur, quoi !
On vous épargnera ici, par humilité, les sublimes applaudissements dont on nous a gratifiés à l'issue de la représentation, ainsi que les rappels ô combien jouissifs ! Tout comme nous ne vous dirons pas les multiples témoignages admiratifs (et admirables !) que nous avons reçus ensuite de la part des spectateurs restés après le salut pour nous voir en vrai !! Oui, tout cela friserait une prétention, une pédanterie qui n'est pas de mise à la Cordée ! On tient à garder la tête froide, malgré nos multiples succès et triomphes ! (bon, j'arrête !)
Revenons plutôt à "l'after" comme on dit ! Parce que là encore, il convient de saluer tous les membres du Quiproquo qui, décidément, savent accueillir ! Citons Paul, bien sûr, mais aussi Anne-Marie, Michel, Rémy, Yves, Magali... et tous les autres qui font de ce moment d'après spectacle un réel plaisir de convivialité, d'humanité pour les hôtes que nous sommes. Et je peux vous dire que de pareils moments sont bien appréciables après une représentation !
Non, nous ne pouvions pas rêver meilleures conditions pour clore notre "Saison 1" de "La mastication des morts" 2010 ; 16 représentations en 9 mois, environ 2650 spectateurs au total : cette "Mastication", que nous ne rejouerons pas avant l'année prochaine, nous a vraiment comblés.
En revanche, la seule ombre au tableau réside dans le fait qu'il y a peu de chances que nous ayons une nouvelle pièce pour 2011 ; ce qui, à moins d'un miracle, nous fera rater la "Saison 20" de ce prestigieux festival de Puget ! Une absence que nous déplorons déjà immensément ! Nul doute qu'on y perdra beaucoup... d'Argens !

Un théâtre de rêve à Puget-sur-Argens avec des humains dedans !


Drôle de lieu Mandelieu ! (7 novembre 2010)

Il semblerait que les organisateurs du Festival de théâtre de Mandelieu (06) ne connaissent pas franchement la définition du mot "festival" ! Du moins dans le sens festif du terme. Et qui dit festif dit bien sûr rencontres, échanges, bref, humanité.
Mais là, non. Ni rencontres, ni échange, ni humanité... Puisque nous n'avons absolument rencontré personne faisant partie de l'organisation ! Même pas pour se préoccuper de notre présence, rien ! Incroyable ! Heureusement qu'il y avait le régisseur (Merci Eric !) ! Et encore, celui-ci a dû s'absenter pendant les réglages pour cause de second spectacle dans une autre salle ! Incroyable (bis) !
Dans ces conditions, évidemment personne ne s'est préoccupé de savoir si nous avions besoin de quelque chose ! Encore moins de nous proposer un "p'tit truc à grignoter" ou même une simple bouteille d'eau ! Tout cela s'appelle du non-accueil et c'est franchement déplorable.
Il faut également savoir les modalités de notre participation ; nous vous les livrons toute chaudes puisque nous ne les avons apprises nous-mêmes qu'à l'issue du spectacle (!), quand quelqu'un (qui ?) nous a proposé de... signer le contrat !!
 Un contrat qui stipule qu'aucun défraiement, de quelque nature qu'il soit, ne peut être exigé des organisateurs, sachant que ceux-ci, par le biais d'un jury (invisible !), récompenseraient le spectacle gagnant (quels sont les critères ? Mystère !) en lui attribuant un chèque "royal" de 700,00 € ! Quand on sait que la place est au tarif de 8,00 €, c'est vraiment tout bénéfice pour lesdits organisateurs ! Ceux-ci proposant ainsi un festival de cinq spectacles qui leur coûte le prix dérisoire et ô combien "compétitif" de 700 euro ! 
Mais c'est visiblement une dépense déjà bien trop importante pour proposer, en plus, un petit "catering" aux troupes présentes (il est vrai que lesdites troupes ne sont que des amateurs ; 'faut pas exagérer !). On se fout même de leur dire un p'tit bonjour, pour la même raison, visiblement !
Jamais nous n'avions rencontré pareilles conditions aussi pitoyables ! 
Inutile de dire que nous ne rejouerons jamais à Mandelieu, n'en déplaise au public qui, bien sûr, ignore ces conditions. Ce genre de festival est à fuir sans hésitation ! Il est tout simplement la négation-même du festival de théâtre tel que nous pouvons - heureusement ! - en rencontrer ailleurs (Cavalaire, Bras-d'Asse, Puget-sur-Argens... pour n'en citer que quelques uns pour qui "humanité" a encore du sens !)
Oui, Mandelieu est un drôle de lieu.
Photo : Philippe Smette

FESTHEA SANS... DES TOURS ! (3 novembre 2010)


Cela faisait quelques mois que nous attendions cette échéance : elle est Finale...ment arrivée !
Partis de Fayence ce jeudi 28 octobre à 6h00 du matin, nous avons parcouru les 900 kilomètres pour arriver là-haut, à Joué-les-Tours, vers 17h00.
Le temps de déposer nos affaires à l'hôtel, nous franchissons les portes de l'Espace Malraux et, immédiatement,  nous sommes dans le bain ! Rencontres avec Chantal, qui nous accueille chaleureusement, puis Jeanine, présidente de Festhéa, qui nous explique les raisons (économico-politiques) du "déménagement" des spectacles dans la petite salle Plisson (250 places). Il est vrai que parvenir en Finale Festhéa et jouer dans de si piètres conditions n'est pas franchement digne d'un tel événement. A plus forte raison lorsqu'on a déjà eu le plaisir de jouer dans le grand auditorium (1500 places) auparavant ! Mais bon, c'est comme ça et on n'y peut rien !
19h00 : premier apéro-théâtre pour la troupe ! Chaque soir, en effet, une ou plusieurs compagnies font déguster aux convives les spécialités de leur région. Ce soir-là, c'est la Bretagne qui "régale", et le cidre et autres pâtés de campagne sont bien appréciés.
21h00 : premier spectacle auquel nous assistons ; "Souffler sur les cendres" par le Théâtre de l'Ecale. A la sortie, nous sommes assez perplexes. Et non convaincus, c’est le moins qu’on puisse dire !
Vendredi 29 octobre. C’est le jour J ! Rendez-vous a été fixé à 10h00 pour le briefing des trois dernières troupes en compétition. A 11h00, nos décors sont sur scène et l’efficacité des techniciens (Sophie, Chloé, Michel-Ange et Sébastien) fait que tout est réglé vers midi ! Nous pouvons ainsi rencontrer les membres du jury pour une présentation de notre spectacle et de la compagnie. Puis, après avoir répondu aux questions d’un journaliste de TV-Tours (notre première interview télévisuelle !), nous nous costumons et nous maquillons ; la pression monte !
13h55, nous sommes en place : le public entre dans la salle ! Une salle qui sera bondée, trop petite pour accueillir tous les spectateurs, certains, une cinquantaine, se rabattant sur l’écran géant du hall de l’Espace Malraux (là aussi, une première pour nous : « La mastication… » diffusée sur écran géant !)
L’accordéon de Gabrielle souffle ses premières notes, « Rex » commence à aboyer : c’est parti !
Tout se passe merveilleusement, le public réagit instantanément, nous prenons un grand plaisir à être là, ensemble sur scène pour ce rendez-vous tant attendu. Néanmoins, à cause de l’exiguïté de la scène, nous cafouillons un peu sur deux ou trois changements de décors, mais rien de grave.
Nous serons rassurés sur la qualité de notre prestation à l’écoute des applaudissements enthousiastes et prolongés. On nous dira ensuite que les spectateurs du hall ont également applaudi devant… l’écran géant ! Inutile de dire notre satisfaction à ce moment-là !
Nous démontons vite les décors et libérons le plateau pour le spectacle suivant. Nous nous attelons ensuite à la préparation de notre apéro-théâtre, qui nous permet de rencontrer d’autres compagnies ainsi que de nombreux spectateurs, et de recueillir des témoignages bien sympathiques quant à notre « Mastication ».
Le soir, nous allons voir le dernier spectacle en compétition, « Montserrat », par la Compagnie de l’Ourson Blanc, région Pays de Loire. Un texte brillant, des interprétations convaincantes… Oui, nous sommes séduits par de tels… concurrents !
Voilà, tous les dés sont jetés !
Détente le samedi jusqu’à 17h30, heure à laquelle nous rencontrons les « C.T.P. » (Conseillers Techniques et Pédagogiques). Un échange sympathique qui nous laisse entrevoir qu’eux aussi ont été séduits par notre spectacle.
C’est maintenant la dernière ligne droite : la soirée de palmarès !
Après un spectacle plein de poésie et de créativité offert par la Compagnie « Ensemble C’tout » (http://ensemblectout.over-blog.com/) dans le grand auditorium, la présidente Jeanine Bouillo, en maîtresse de cérémonie, ouvre la soirée. La tension est à son comble !
Comme à l’accoutumée, le premier prix décerné est
celui des techniciens, « La Gélatine d’Or », qui récompense l’inventivité des décors, la qualité des éclairages et du son, l’efficacité des régisseurs des compagnies, tout cela en adéquation avec le spectacle proposé. C’est Chloé qui ouvre l’enveloppe et lit le résultat : « La Gélatine d’Or est attribuée à… La Compagnie de la Cordée, pour la Mastication des morts !! » C’est une récompense de très grande valeur pour nous, car elle émane de vrais professionnels du spectacle ; une réelle reconnaissance pour notre travail.
Puis Guy Shelley, parrain de Festhéa, est invité à remettre le Prix d’Interprétation Féminine… «  … qui est attribué, à l’unanimité des membres du jury, à… Corine Astolfi, Gabrielle Anteunis, Brigitte Soirat et Isabelle Rebel pour leurs rôles dans « La mastication des morts », par la Compagnie de la Cordée ! » You know what ? They’re happy !! Et les garçons aussi, bien évidemment !! Les quatre filles montent alors sur scène pour recevoir leurs prix, sous les applaudissements d’un public visiblement satisfait de cette récompense.

Suivent alors les remises du Prix d’Interprétation Masculine (Etienne Ménard pour son rôle dans « Montserrat »), Prix du Public (« Monserrat », sur le fil, puisque quatre spectacles, dont le nôtre, étaient aussi nominés dans cette catégorie) et Prix Spécial du Jury (« Le misanthrope et l’auvergnat » par la troupe du Figuier).
Restent ensuite les trois prix les plus convoités de cette finale nationale, les Tours de Bronze, d’Argent et d’Or. Bien que déjà récompensés, nous ne pouvons nier que nous y croyons encore ! Et les autres compagnies aussi, évidemment !
On frémit, on croise les doigts, on se tortille sur nos sièges… C’est long !! Et le verdict tombe enfin : la Tour de Bronze revient à la Compagnie du trou noir pour ses « Chroniques des jours inachevés » de Xavier Durringer (Région Nord-Pas-de-Calais) ; la Tour d’Argent au Théâtre de l'Ecale avec « Souffler sur les cendres » de Patrick Filleul (Région Limousin) ; et la Tour d’Or à la Compagnie la troupe en boule pour  « Orchestre Titanic » de Hristo Boytchev (Région Midi-Pyrénées).

Après avoir partagé le cocktail de clôture de cette semaine de théâtre, nous quittons l’Espace Malraux avec la joie de nos récompenses, le plaisir des témoignages reçus et les nombreux contacts noués tout au long de ce week-end.

FESTHEA, troisième ! (20 octobre 2010)

C'est en effet pour la troisième fois de sa (courte !) carrière (10 ans d'existence), que la Compagnie de la Cordée représentera "sa" région Provence-Alpes-Côte-d'Azur en Finale Nationale Festhéa, à Joué-les-Tours (37), le 29 octobre prochain à 14h00 à l'Espace Malraux.
Ce fut tout d'abord le 31 octobre 2003, avec "Mégaphonie" de Louis Calaferte. Une pièce qui a tourné jusqu'en 2007 et qui a rencontré un incontestable succès. Et bien que le Premier Prix (à l'unanimité des membres du jury) et un double prix d'interprétation masculine furent ramenés à l'époque,
Mégaphonie
des sélections niçoises, la troupe n'avait rien décroché à Joué-les-Tours cette année-là, même si beaucoup s'accordèrent à dire que nous méritions "quelque chose" ! Nous repartîmes donc quelque peu déçus, d'autant plus que l'aller-retour en Touraine s'était fait en 3 ou 4 jours, et que, décidément, ce n'est pas tout près !
Notre seconde participation "là-haut" eut lieu le 2 novembre 2006, avec notre pièce "Naufrages", un montage de deux textes, l'un de Jean-Michel Ribes, "Bataille navale", et l'autre de Slawomir Mrozek, "En pleine mer". Là encore, nous avions fait un carton plein à Nice et c'est avec un grand espoir que nous allâmes jouer à Joué (oui, facile !). Nous étions bien décidés à vivre pleinement cette semaine de fêtes théâtrales, et nous étions alors partis pour la durée quasi totale du festival. Nous jouions le jeudi, en fin d'après-midi et, en toute modestie, il faut bien avouer que le spectacle avait super bien marché, s'il on en juge par les applaudissements plus que fournis du salut
Nous avions fait ce qu'il fallait, et nous étions, sinon confiants, du moins plein d'espoir(s). Quand le fatidique samedi soir du palmarès arriva, nous ne pouvons pas nier que nous étions tendus, notamment, au vu des autres spectacles, souvent de grande qualité. Mais bon, les dés étaient jetés et il ne nous restait plus qu'à attendre le verdict. Cela ne tarda pas ! Le premier prix (dans "l'ordre d'apparition"), décerné par les techniciens, appelé gentiment "la Gélatine d'Or",
"Naufrages"
nous fut remis d'emblée, couronnant ainsi le travail scénographique, l'éclairage, mais aussi, bien sûr, la pièce elle-même. Voilà, on ne rentrerait pas les mains vides, c'était toujours ça de gagné ! Mais bon, un p'tit quelque chose de plus, une petite "Tour", par exemple, ne nous aurait pas déplu ; le palmarès ne faisait que commencer, non ?! Les prix d'interprétation furent attribués (pas à nous) et on arrivait déjà aux trois prix suprêmes, les trois Tours, de bronze, d'argent et d'or. Disons d'emblée que là, notre coeur (choeur ?!) battait fort ! C'est Alain Leclerc, membre du jury, qui fut chargé de décerner la première du lot, la Tour de Bronze. Il commença par un préambule... terrible ! En effet, deux spectacles avaient été "nominés" pour la catégorie Tour de Bronze ; le nôtre et celui de la troupe "Collectif du Bocal" de la région Aquitaine ! Quelle horreur ! Et Alain qui nous torturait en prenant son temps avant l'annonce fatale, un vrai supplice ! Et ce qui devait arriver arriva : Ce sont les Aquitains qui furent récompensés, nous laissant au pied du podium, avec cette quatrième place des plus... tragiques ! Nous ne reviendrons pas ici sur la légitimité de ce verdict, mais beaucoup de monde fut étonné de ce résultat qu'on ne manqua pas de qualifier de... "discutable".
Mais bon, on avait notre Gélatine d'Or et cette mention, tout de même, dans le palmarès ("Tour de Bronze à la majorité : «LA BALADE DES PLANCHES» de Jean-Paul ALEGRE Collectif du Bocal - Région Aquitaine. A noter que le jury a nommé dans la même catégorie le spectacle «NAUFRAGES» de Jean-Michel RIBES / Slawomir MROZEK par la Compagnie de la Cordée - Région Provence Alpes Côte d'Azur)
On repartit le soir-même, vers 23h30, globalement déçus, et la route nocturne fut bien longue !
Cette fois, c'est la troisième, et on espère donc que ce sera la bonne ! Si vous êtes dans les parages de Joué-les-Tours ce 29 octobre, n'hésitez pas à venir nous soutenir, hein !
Et vous avez aussi le droit de faire de la pub' ! Rappelez-vous : Vendredi 29 octobre à 14h00, "La mastication des morts", de Patrick Kermann, par la Compagnie de la Cordée, salle Plisson, Espace Malraux, à Joué-les-Tours (Indre-et-Loire)
Toutes les infos et le programme sont là : http://festhea.free.fr/
Et nous, nous sommes là :