mercredi 7 juin 2017

Retour en images sur notre festival de Châtillon-sur-Chalaronne

Fayence - Châtillon-sur-Chalaronne

Jugeant l'article précédent un peu léger en termes de photographies, voici donc quelques précisions illustrées de ce périple dans l'Ain.

L'attelage de la Cordée : Corine, Yves et Diarra
Petite pause sur l'autoroute A8 jeudi 25 mai dans la matinée.
Nous arrivons à Châtillon après un voyage sans soucis vers 15h30. Nous sommes accueillis par Philippe, puis par l'ensemble de l'équipe organisatrice.

L'ensemble des bénévoles organisateurs du festival
Photo : Émile Zeizig
Philippe Chignier nous accompagne au lycée professionnel où nous sommes hébergés, puis il est temps de filer à la salle des fêtes de Baneins (commune partenaire du Festival et proche de Châtillon) où nous parvenons tout juste à trouver des places pour assister au spectacle "Des fleurs pour Algernon" de Gérald Sibleyras d'après l'oeuvre de Daniel Keyes.
Un spectacle tout en sensibilité, par la Compagnie du Mascaret, et formidablement interprété par un comédien seul en scène, Didier Terqueux, qui emporte littéralement le public dans cette aventure scientifique vertigineuse. Un théâtre intelligent, fin, comme on l'aime, comme le Festival de Châtillon sait le mettre en valeur. Inutile de dire que nous vous recommandons ce spectacle si vous en avez l'occasion (La Compagnie du Mascaret est basée à Castelnau-le-Lez, dans l'Hérault)

Didier Terqueux, génial interprète dans "Des fleurs pour Algernon"
Photo : Émile Zeizig
Il est temps ensuite de gagner "le village" du festival pour le dîner, avant le spectacle du soir. Nous retrouvons là nos ami(e)s et auteur(e)s Arlette Fétat, Gérard Levoyer, Denis Marulaz, aux côtés de Bernard et Annie, Chantal et Guy Malécot, Jean-Paul, Françoise, Marie-Paule et les autres...


Un balcon à Châtillon

Le vendredi matin, nous nous baladons dans Châtillon qui est tout de même une petite ville bien sympathique, d'autant plus que nous avons la chance de la redécouvrir sous un chaud soleil.

Quelques vues de Châtillon

Diarra, régisseur de la Cordée, apprécie la communication du festival

Après être allés nous aventurer dans la campagne environnante, nous revenons à Châtillon où le restaurant "La Gourmandine", bordant la douce Chalaronne, a attiré notre attention. Nous ne le regretterons pas : un moment bien sympathique.

La Gourmandine, les pieds dans l'eau de la Chalaronne


Florent se battant avec les pendrillons pour les faire disparaîtreNous avons rendez-vous ensuite à la salle Gérard Maré pour planter notre décor et régler les éclairages. Là encore, le fait que nous puissions nous installer la veille de la représentation est un plus que nous apprécions grandement : pas de stress, pas de panique, on a le temps. On stressera d'autant moins que l'équipe technique en place, Hélène et Florent, sont d'une efficacité redoutable. Florent se mettra en quatre pour nous offrir un espace de jeu idéal, et tout cela avec un dévouement et une gentillesse qu'il convient de saluer. Encore merci à toi, Florent !

"Le chantier, désormais abandonné..." est prêt

Nous terminons tous les réglages et rejoignons le "village" pour le dîner puis descendons à l'Étoile pour le spectacle du soir. Il s'agit de la Fausse Compagnie (de Vendée) qui nous propose la pièce de Sylvain Levey "Ô ciel la procréation est plus aisée que l'éducation", une satire familiale bien enlevée dans laquelle on casse beaucoup de vaisselle. (A noter qu'avec cette pièce, la Fausse Compagnie a obtenu le Masque d'Or FNCTA.)

La Fausse Compagnie (85) dans "Ô ciel la procréation est plus aisée que l'éducation"
Photo : Émile Zeizig
A l'issue de ce spectacle, retour au "village" où nous est proposée une soirée cabaret par la Compagnie Croq'Sésame, d'Aix-les-Bains (73) dont le thème est "Brassens et les femmes". Un moment des plus sympathiques dans lequel nous retrouvons notre ami Guy Dieppedalle, mais qu'il nous faudra hélas quitter prématurément pour dormir un peu avant le jour J.

Guy et son acolyte pour un bel hommage à Monsieur Georges
Photo : Émile Zeizig
Samedi 27 mai. C'est le grand jour ! Nous rejoignons la salle Gérard Maré pour peaufiner l'installation. Tandis que Diarra finalise la mise en mémoire de la conduite, Corine et moi déroulons une italienne dans l'agréable parc de cet ancien hôpital. Il fait beau, nous sommes heureux de savoir que nous allons jouer à 14h.
Nous sommes prêts. Le public entre, massivement. Je le vois car je suis caché à côté des régisseurs, en haut. La salle est pleine : le bonheur ! Chantal Malécot présente Diktat, Enzo Cormann, la Cordée... Allez, c'est à moi ! J'y vais !

(Toutes les photos qui suivent sont d'Émile Zeizig) 


Diktat, 27 mai 2017 Châtillon-sur-Chalaronne

Diktat, 27 mai 2017 Châtillon-sur-Chalaronne


Diktat, 27 mai 2017 Châtillon-sur-Chalaronne


Diktat, 27 mai 2017 Châtillon-sur-Chalaronne

Diktat, 27 mai 2017 Châtillon-sur-Chalaronne

Diktat, 27 mai 2017 Châtillon-sur-Chalaronne

Diktat, 27 mai 2017 Châtillon-sur-Chalaronne

Diktat, 27 mai 2017 Châtillon-sur-Chalaronne

Diktat, 27 mai 2017 Châtillon-sur-Chalaronne

Diktat, 27 mai 2017 Châtillon-sur-Chalaronne

Diktat, 27 mai 2017 Châtillon-sur-Chalaronne

La représentation se déroule, le public est là, avec nous, attentif, pris par le drame. Nous tentons de profiter de chaque scène, de chaque instant. Nous savourons le grand privilège qui est le nôtre de faire ce que nous adorons : jouer !
Nous serons rappelés plusieurs fois au salut final, la plupart des spectateurs nous applaudissant debout ! Il semblerait que nous ayons rempli notre mission ! On est heureux, même si c'est déjà fini !
Nous nous changeons, démontons et rangeons le décor dans notre remorque. Quelques spectateurs attardés viennent nous féliciter, nous dire des mots gentils... Quel plaisir !
Nous redescendons ensuite en ville, un peu fourbus, pour boire un verre et savourer ces instants inoubliables, relâcher la pression en en buvant une.
Nous aurons encore beaucoup de compliments le soir au dîner. Dîner après lequel nous retournons à l'Étoile pour voir "Lebensraum", d'Israël Horovitz, par la compagnie suisse La Catillon. Un spectacle qui démarre sur les chapeaux de roue, avec des trouvailles et des accessoires hilarants. Le rythme est soutenu, les comédiens sont bons, mais l'écriture induit ensuite des longueurs qui nuisent un peu à cette cadence endiablée. Un très bon spectacle malgré cela, bien entendu.

"Lebensraum" par La Catillon
Photo : Émile Zeizig

C'est dimanche, il faut rentrer. Mais avant cela, nous faisons un détour par l'incontournable rendez-vous quotidien des "Fausses sorties", animées par Philippe Chignier, et qui consistent à évoquer, autour d'un café, les spectacles vus la veille en compagnie des spectateurs, des comédiens, des metteurs en scène et des organisateurs. Sachant que nous devons prendre la route, Diktat est présentée en premier. Le thème politique soulève beaucoup de réactions, de discussions, c'est passionnant. Nous recevons encore des mots bien agréable pour notre prestation de la veille. Nous resterions décidément bien là encore un moment, mais il nous faut partir. Nous saluons l'assistance et quittons Châtillon-sur-Chalaronne, à la fois heureux et tristes.
Il nous reste maintenant à travailler un nouveau spectacle en espérant pouvoir revenir le présenter ici. Au boulot !

Yves

A suivre...

2 commentaires:

  1. Réponses
    1. Merci de tout cœur, Jean-Luc ! Et tu sais quoi ? Nous, nous sommes fiers de te compter parmi nos fidèles ami(e)s !

      Supprimer