samedi 3 juin 2017

Ain tiens vaut mieux...

Affiche de la 31ème édition du festival
Qu'est-ce que ça fait du bien ! Qu'est-ce que c'est agréable ! Six ans ! Six ans que nous n'étions pas revenus à Châtillon-sur-Chalaronne ! On avait bien eu un petit espoir en 2016, mais les critères de sélections d'alors avaient écarté Diktat d'une éventuelle programmation. Ce n'était que partie remise : notre candidature 2017 a été acceptée, pour notre plus grand bonheur.
Nous allons y revenir, mais avant cela, il s'est évidemment passé pas mal de choses, notamment depuis le précédent article qui date tout de même de septembre 2016 ! Il était temps !
On parlait alors du merveilleux Festival d'Avant la
Pluie, à Aubagne. Eh bien, figurez-vous qu'on ignore aujourd'hui si ce festival fêtera une année de
Diktat à la MJC d'Aubagne en septembre 2016
plus en 2017 puisque la municipalité a tout simplement refusé de soutenir la MJC l'Escale, là où se déroulaient ces délicieuses festivités théâtrales. La MJC est désormais fermée. Malgré les luttes, soutiens de toutes sortes (vidéo de Nicole Ferroni), Monsieur Gérard Gazay, maire LR de la ville, est resté inflexible : plus de subventions, plus d'aides, plus rien ! Merci Monsieur le maire !
La Cordée au théâtre de l'Escale à St Cyr-sur-Loire en octobre 2016
Pour ce qui nous concerne, et suite à notre Premier Prix Festhéa régional PACA décroché en avril 2016 à Nice, nous sommes logiquement allés en Finale Nationale à St Cyr-sur-Loire (agglomération de Tours) ; c'était en octobre dernier. Diktat a reçu un accueil fabuleux du public, et cela a été l'occasion de faire des rencontres inoubliables, comme celle avec le Coche-Cuche Théâtre de Cusset (Allier) - qui a décroché la Tour de Bronze avec sa pièce Building de Léonore Confino - ou encore des retrouvailles toujours bien agréables avec d'autres compagnies.
L'affiche de Building par le Coche-Cuche Théâtre
Pour le reste, pas grand-chose à ajouter ; les rouages de Festhéa National ne sont pas toujours très compréhensibles...







Heureusement, il y a d'autres nombreuses occasions de se réjouir : l'accueil reçu en novembre à Tanneron
Diktat à Tanneron
(Var) notamment, à la fois de l'équipe organisatrice (La Compagnie Lou Rideou) et du public présent. Public parmi lequel Monsieur François Cavallier, maire de Callian et Conseiller Départemental du canton de Fayence, seul élu du Pays de Fayence à avoir vu notre spectacle : qu'il en soit ici une nouvelle fois remercié.
On ne s'étendra pas sur notre représentation au Théâtre Athéna de Nice, en janvier, sinon pour remercier une nouvelle fois les ami(e)s présent(e)s  : la fidèle Florence et les copains, ainsi que nos adorables sélectionneurs de Châtillon, Chantal et Guy. Sans eux, c'était l'annulation pure et simple !

Inutile de vous dire que nous avions soif de public.
L'affiche des 24èmes Rencontres Théâtrales d'Estoublon
Et quoi de mieux que les XXIV° Rencontres Théâtrales d'Estoublon (Alpes de Haute Provence) pour étancher cette soif ? Rien !

Pour notre quatrième participation à ces rencontres, ce ne fut que du plaisir. Plaisir de retrouver Gilles et ses géniaux compères sous un grand chapiteau que nous découvrons et qui accueille 250 personnes. Un accueil toujours aussi chaleureux, convivial bref sans prise de tête. Organisées de main de maître par la compagnie Le Poil de la Bête, ces rencontres constituent aussi, et ce n'est pas négligeable dans un petit village tel que celui d'Estoublon, une garantie d'avoir du public. Un public fidèle qui découvrira Diktat avec une certaine ferveur, pour notre plus grand bonheur. Oui, les Rencontres d'Estoublon sont décidément une escale de choix.



Le chapiteau

Le même chapiteau vu du ciel

Les Rencontres de St RaphaëlPetite déception pour le festival de St Raphaël où nous avons donné Diktat le 14 avril devant un public clairsemé. Certes, l'horaire de 19h un vendredi veille de week-end prolongé n'était pas l'idéal. Heureusement, la trentaine de spectateurs présents a clairement apprécié notre représentation et c'est bien là l'essentiel.


L'ancien hôpital de Châtillon-sur-Chalaronne abritant la salle Gérard Maré

Et puis donc, il y a eu Châtillon-sur-Chalaronne. Mais avant d'évoquer ce rendez-vous si désiré, si attendu, il convient de remercier ici Chantal et Guy Malécot, sans qui notre sélection n'aurait peut-être pas été aussi évidente. Grâce à eux, nous avons donc pris la route de l'Ain ce jeudi 25 mai, sous un soleil radieux.
Diarra et Hélène à la régie
Nous avions déjà été sélectionnés au festival de Châtillon-sur-Chalaronne en 2011 avec La mastication des morts de Patrick Kermann que nous avions donnée à Neuville-les-Dames, à quelques kilomètres de Châtillon. Un excellent souvenir pour nous… et pour le public, visiblement. La notoriété (ô combien justifiée !) du Festival National de Théâtre Contemporain de Châtillon-sur-Chalaronne nous avait alors été confirmée de visu. Il nous tardait donc de renouveler cette belle expérience, non seulement pour y jouer de nouveau, mais aussi pour la qualité de la programmation, l’accueil et l’organisation irréprochable du festival, sans oublier les délicieuses rencontres qu’on y fait ou les retrouvailles avec des compagnies amies. Châtillon-sur-Chalaronne est pour nous gage de qualité sur toute la ligne.
Jouer à Châtillon-sur-Chalaronne constitue pour nous
Une salle préparée aux petits oignons par l'équipe technique
une récompense, incontestablement. C’est une réelle reconnaissance pour notre travail. Comme nous le disions plus haut, ce festival est l’un des plus prestigieux à l’échelon national, il est gage de qualité ; jouer ici est donc pour nous un signe tangible que le travail effectué est digne d’être montré sur les plus belles scènes du théâtre amateur. C’est aussi le luxe du théâtre amateur de pouvoir monter des textes exigeants, engagés. Sans la ou les pression(s) de toutes sortes dont les professionnels peuvent être l’objet.

Corine et Yves avec Guy Malécot
Une autre facette non négligeable du festival de Châtillon-sur-Chalaronne concerne aussi les spectacles qui nous sont donnés (au sens littéral du terme !) à voir. Là aussi, c’est une sorte de récompense car la qualité est au rendez-vous. Voir le travail des autres troupes est incontestablement enrichissant, dans tous les domaines. On citera notamment la Compagnie du Mascaret et son spectacle "Des fleurs pour Algernon" magistralement interprété par Didier Terqueux qui nous a fait forte impression.


Didier Terqueux dans "Des fleurs pour Algernon"

Pour conclure, nous dirions que le festival de Châtillon-sur-Chalaronne possède une rare vertu : l’humilité. Un festival qui ne se prend pas la tête mais qui assure, un festival de pleine maturité. Il n’aurait d’ailleurs pas soufflé sa trente-et-unième bougie cette année sans ces précieuses qualités. Alors comment ne pas terminer par un grand coup de chapeau à l’équipe de tou(te)s les bénévoles ? C’est sur eux que repose le festival, évidemment. Grand bravo et merci à eux !


"Brassens et les femmes" par la Cie Croq'Sésame
La très sympathique Compagnie Croq'Sésame dans un bel hommage à Brassens



Nous aurons très bientôt l'occasion d'être encore présents dans un autre festival national de grande notoriété : celui de Narbonne où nous aurons le plaisir de jouer Diktat le 27 juin à 21h45 dans le prestigieux Palais des Archevêques. Et ce sera une première pour la Cordée. Bien sûr, on vous racontera.


Yves

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